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Mission économique au Bénin et au Togo
24.04.2017 > 28.04.2017

Investir au Bénin

Le pays en bref

Situation Géographique

Le Bénin est un pays d’Afrique de l’ Ouest situé sur le golfe de Guinée. Ses pays limitrophes sont le Nigeria à l’est , le Togo à l’ouest ainsi que le Burkina Faso et le Niger au nord. Le pays couvre une superficie de 112 620 km².

  • Nom officiel : République du Bénin
  • Nature du régime : Régime présidentiel
  • Chef de l’état et du Gouvernement : Patrice TALON (Mars 2016)
  • Capitale officielle : Porto – Novo , Capitale économique : Cotonou
  • Monnaie : Franc CFA (XOF) émis par la Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest . 1€ = 656 fcfa
  • Langues : Français (langue officielle), Fon, Adja, Yoruba, Nago, Bariba…
  • Religions : Christianisme (27%), Islam (22%), Animisme (37%)
  • Indice de Développement Humain : 166/188 (2014)
  • Population : 10.6 millions d’habitants
  • Principales Villes : Cotonou, Abomey-Calavi, Porto Novo, Parakou, Ouidah

Contexte politique

Le Bénin est un pays qui bénéficie d’une forte stabilité politique, ce qui crée un cadre idéal pour garantir la rentabilité des investissements à long terme. Depuis 1989, année qui marque la fin du régime marxiste-léniniste, le pays a organisé six scrutins présidentiels qui se sont tous déroulés pacifiquement. L’élection présidentielle de mars 2016 s’est soldée par la victoire de Patrice Talon, un homme d’affaires ayant fait fortune dans la filière du coton. Dès le début de son mandat en avril 2016, le nouveau gouvernement a lancé d’importantes réformes politiques et institutionnelles pour améliorer la gouvernance et la politique économique du pays. Ses principaux objectifs étant de renforcer la démocratie, réduire la pauvreté et d’attirer les investissements.

D’ailleurs 45 projets phares ont été identifiés pour relancer la croissance et améliorer les conditions de vie des populations. Ces projets concernent notamment le secteur de tourisme, l’agriculture, l’énergie, les TIC, l’urbanisme et la protection sociale (Charte en Annexe).

Plusieurs structures d’appui ont étés crées par le gouvernement pour attirer et assister les entrepreneurs étrangers au Bénin. Il s’agit principalement de :

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCIB) : La CCIB informe et assiste les investisseurs à tous les stades de leur développement et en défendant leurs intérêts généraux auprès de l’Etat, des collectivités et des bailleurs de fonds par des politiques communes et sectorielles.

L’Agence Béninoise de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEX-Bénin) : L’APIEX-Bénin a pour mission de promouvoir le Bénin comme destination pour l’investissement. En effet, l’agence est un centre de recherches et d’identification des investisseurs, d’accompagnement des investisseurs et de facilitation des procédures et demandes administratives. L’APIEX résulte de la fusion de 3 organismes : l’ABePEC, le GUFE et le CPI.

Le Conseil National du Patronat du Bénin (CNP-Bénin) : Le CNP représente les membres et défend leurs intérêts auprès des instances nationales, régionales et internationales.

L’Association de Développement des Exportations (A.D. EX) : L’A.D.EX regroupe les représentants des secteurs public et privé intervenant dans la chaîne d’exportation.

L’Observatoire des Opportunités d’Affaires du Bénin (OAB) : L’OAB assiste et conseille les entrepreneurs dans leurs recherches, prospection de débouchés sur le territoire.

Le Centre des formalités des Entreprises (CFE) : Le CFE se charge des formalités liées à la création/modification de statut d’entreprises

En ce qui concerne les structures d’appui situées en Belgique et ayant pour vocation de faciliter et de promouvoir les investissements au Bénin, nous pouvons citer:

L’Ambassade de la République du Bénin à Bruxelles. En effet, au sein de l’Ambassade, le SAEC-PI (service des Affaires économiques, commerciales et de la promotion des investissements) traite tous les dossiers économiques et commerciaux, notamment les dossiers de promotion des investissements.

Vous trouverez aussi en Annexe le code des investissements du Bénin (révisé en 2008) ainsi que son résumé.

Données économiques

Indicateurs de croissance 2013 2014 2015 2016 2017 (e)
PIB (milliards USD) 9,11e 9,59e 8,48 8,93 9,61
PIB (croissance annuelle en %, prix constant) 6,9 6,5 5,0 4,6 5,4
PIB par habitant (USD) 883e 906e 780 803 843
Endettement de l’Etat (en % du PIB) 25,4 30,9 39,3e 42,5 43,9
Taux d’inflation (%) 1,0 -1,1e 0,3 0,6 2,2
Balance des transactions courantes (milliards USD) -0,73 -0,83 -0,89 -0,89 -1,13
Balance des transactions courantes (en % du PIB) -8,0 -8,7 -10,5 -10,0e -11,8

Source : FMI – World Economic Outlook Database – 2016.

 

Principales exportations:

Une grande partie des exportations Béninoises sont des produits issus du secteur Agricole. Le coton est la principale culture d’exportation, il représente 43% des exportations du pays (chiffres 2015). Nous avons ensuite la noix de cajou dont l’exportation s’est intensifiée entre 2010 et 2015, le Bénin en est aujourd’hui le 5ème producteur mondial. Le pays exporte également en plus faible quantité de l’huile de palme, du beurre de Karité, de l’ananas et du riz. Ces denrées s’exportent principalement en Asie ( Inde, Malaisie, Chine, Vietnam) mais aussi en Europe, au Pays-Bas et en France.

Ainsi le coton est la principale source de revenu en devises et demeure une activité importante pour le développement économique du Bénin.

Le Bénin est aussi un marché de transit vers les pays de la sous région (Nigeria, Niger, Burkina Faso et Togo). Son port est lui la porte d’entrée à d’autres pays de l’hinterland tels que le Niger, le Mali et le Burkina Faso ; le sous-secteur portuaire joue donc un rôle essentiel dans l’économie nationale.

Situation économique

Principaux secteurs d’activité

Répartition de l’activité économique par secteur Agriculture Industrie Services
Emploi par secteur (en % de l’emploi total) 45,1 10,4 44,0
Valeur ajoutée (en % du PIB) 25,3 23,2 51,4
Valeur ajoutée (croissance annuelle en %) -7,2 10,1 4,2

Source : Banque Mondiale – 2016.

Le secteur qui offre le plus d’emploi au Bénin est celui de l’Agriculture, comme dans la plupart des PMA. Il emploie environ 45% de la population locale. Ne disposant pas de ressources minières importantes et exploitables, le secteur agricole représente donc le pilier de l’économie Béninoise à travers les recettes d’exportation.

Le secteur agricole est suivi de près par celui des services qui est lui aussi générateur d’emploi. Les activités de ce secteur sont axées autour du commerce, du transport (notamment portuaire), des communications et du tourisme. En dernier nous avons le secteur de l’Industrie, secteur très peu développé au Bénin, dans lequel il serait intéressant d’investir. L’industrie agroalimentaire, plus particulièrement est un secteur prometteur parce que les denrées agricoles pourraient être transformées et revendues au Bénin et/ou ailleurs.

Nous pouvons observer dans ce tableau que le taux de croissance relatif au secteur agricole est négatif, cela est dû à l’abandon partiel de la filière coton en 2012.

Opportunités

« Une situation géographique attrayante

Le Bénin jouit d’une position géographique stratégique dans l’espace ouest-africain. Ouvert sur le Golfe de Guinée, il est considéré comme une porte d’entrée maritime pour les pays enclavés de l’hinterland : le Niger, le Burkina Faso et le Mali. Son appartenance à l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) lui ouvre un marché potentiel de plus de 200 millions de consommateurs.  Outre l’accès au marché régional, le Bénin dispose d’un accès privilégié au marché international grâce à son statut de pays moins avancé (PMA). Il bénéficie des avantages de la loi américaine sur les opportunités et la croissance en Afrique (AGOA) et du libre accès au marché européen en franchise de droit et de contingent grâce à l’initiative « Tout sauf les armes » (TSA) de l’Union européenne.

Un port à vocation régionale

Le Port Autonome de Cotonou (PAC), port de transit des pays de l’hinterland (Niger, Burkina Faso, Mali et Tchad), est un instrument de développement du pays. Ainsi, afin de le rendre plus compétitif, plusieurs actions de réformes ont été engagées en 2009 et ont conduit à l’acquisition d’équipements et à la réalisation d’infrastructures qui ont contribué à augmenter sa capacité d’accueil mais aussi à sécuriser l’enceinte portuaire et réduire également les temps d’attente en rade et à quai des navires. Avec les investissements lourds réalisés, notamment dans le cadre du programme du Millenium Challenge Account (MCA-Bénin), de nombreuses infrastructures de base sont ainsi réhabilitées et construites pour permettre au port de Cotonou de recevoir les gros navires et de rivaliser avec les autres ports de la sous-région.

Aussi, dans le souci de désengorger le port de Cotonou et de créer un pôle de développement dans le septentrion, le gouvernement a-t-il retenu la construction sur une superficie d’environ 100 ha d’un port sec à Parakou, principale ville du nord Bénin et la construction d’un second port en eau profonde à Sèmè-Kpodji, près de la frontière nigériane.

Un large potentiel encore sous-exploité dans plusieurs secteurs d’activités

Le Bénin est doté de réelles opportunités d’investissements dans un grand nombre de secteurs d’activités. Le potentiel des possibilités reste encore largement sous-exploité, que ce soit dans l’agroalimentaire, la transformation du coton, les mines, la pêche et l’élevage, le développement touristique, les télécommunications, etc.

S’agissant de l’agriculture et de l’agroalimentaire, le Bénin dispose de 80 % de terres arables dont seulement 20 % sont utilisées. De même sur 60.000 ha de bas-fonds disponibles, 7.000 ha seulement (soit 11%) sont exploités. Il existe 1.500 ha de périmètres aménagés en exploitation partielle, tandis que 117.000 ha de plaines inondables et vallées peuvent être mis en valeur. Au plan hydrologique, le Bénin est doté d’un vaste réseau hydrographique avec une réserve estimée à 13 milliards de m3 en eau de surface et 1,8 milliard de m3 d’eau souterraine mobilisables pour les cultures irriguées et retenues d’eau à usage multiple.

La filière des anacardes constitue une filière porteuse au Bénin, comme celles de l’ananas (le pays produit une variété, le pain de sucre, très demandée à l’extérieur), du café, du riz ou du manioc, offrant ainsi un énorme potentiel de développement. Cinquième producteur mondial, le Bénin exporte 3% des noix de cajou sur le marché international. La fabrication de jus et vin issus de ce fruit représente une opportunité peu exploitée. En outre, divers fruits tropicaux comme ceux du baobab, seuls ou mélangés sont de plus en plus demandés par les consommateurs européens. La création d’usines de transformation de ces produits offre de nouvelles opportunités d’affaires au Sud du pays.

La filière du coton est la plus développée au Bénin. À l’origine d’une part très importante des recettes d’exportation, elle offre de possibilités de développement de créneaux porteurs (traitement des graines de coton) et de création d’unités industrielles dans le secteur du textile et de l’habillement. L’égrenage du coton offre de réelles opportunités dans deux secteurs industriels encore sous-exploités : la fibre textile et les oléagineux, qui constituent au Bénin des exemples de développement et d’exploitation certes limités dans leur nombre, mais très probants.

Concernant le domaine de l’élevage, le Bénin importe des animaux des pays voisins et de la viande surgelée d’Europe. Il existe donc des possibilités pour des investisseurs et acteurs économiques dans la mise en place de fermes d’élevage et de production de produits laitiers.

S’agissant de la pêche, le niveau actuel de la production est d’environ 12 000 tonnes en mer et 30 000 tonnes dans les eaux continentales. Il existe un déficit qui pourrait être comblé par le développement et la promotion de la pisciculture. Ainsi la création de chaînes de froid pour la conservation des produits halieutiques représente un créneau porteur.

Le tourisme au Bénin est en croissance et présente des possibilités d’exploitation très appréciables, notamment en matière d’infrastructures hôtelières, ainsi qu’en matière de loisirs et de découvertes (cordons littoraux, lagunes, cascades). Le safari-tourisme et le tourisme culturel (« Route des esclaves », culte vaudou, Route des pêches, villages des rois) peuvent également être développés. Le développement des activités touristiques se révèle ainsi comme une manne pour les investisseurs en quête de nouveaux secteurs porteurs d’opportunités.

Le secteur minier présente d’énormes potentialités aux investisseurs. Plusieurs programmes de prospection ont été réalisés et une cartographie dressée en conséquence. Des ressources variées ont été identifiées (or, fer, phosphates, matériaux de construction et combustibles fossiles comme le pétrole). Tout récemment, des études ont confirmé la présence de pétrole non exploité au Bénin. L’extraction de l’or noir et les activités connexes sont davantage de secteurs d’opportunités d’affaires en quête d’investisseurs.

La libéralisation du secteur des télécommunications par l’État a permis de diversifier l’offre, proposant aux investisseurs des niches à développer. Il en est de même pour le secteur de l’immobilier et des infrastructures, où de grands chantiers de construction sont programmés et lancés dans l’habitat, les bâtiments et travaux publics (BTP), les logements économiques, l’hôtellerie, les infrastructures routières, ferroviaires et portuaires, etc. »

 

 

Marie Todjinou

Source : http://www.ambassadebenin.be/investir-au-benin/les-opportunites/

 

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