Eburnie, terre d'opportunités

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Depuis 2011, la Côte d’Ivoire a connu un véritable nouvel et impressionnant essor économique.

La progression du PIB a été de 7 à 8% en moyenne annuelle sur la décennie qui s’achève, soit des taux de croissance économique parmi les plus élevés du monde.

Cette année où – comme sur toute la planète – le Covid a impacté globalement l’économie ivoirienne, la résilience des entreprises liée à la bonne maîtrise sanitaire et le maintien d’une commande publique forte permettent de maintenir une légère prévision de croissance positive en fin d’année (juste sous les 2%).

Notre Ambassadeur Michaël Wimmer et notre attaché économique régional, Guillaume de Bassompierre, sont engagés dans une diplomatie économique active et répondent, avec enthousiasme et constance, aux défis de la croissance qui s’annonce à nouveau forte dès 2021.

Leur rôle est essentiel, aux côtés de BELUCI, la récemment renommée Chambre de Commerce Belgo-Luxembourgeoise en Côte d’Ivoire – la plus ancienne qui fêtera ses 35 ans l’an prochain – et de la Chambre CBL-ACP, pour développer le commerce extérieur entre nos trois pays.

Tous ont assisté à la visioconférence le 15 septembre dernier, organisé par la CBL-ACP et qui a vu l’intérêt soutenu de 75 participants.

La mission conduite par SAR la Princesse Astrid en novembre 2017 a enregistré la présence de près de 300 opérateurs et autorités économiques belges, et conclu à de nombreux contrats.

Ce sont aujourd’hui une centaine d’opérateurs économiques belgo-luxembourgeois qui travaillent en Côte d’Ivoire, dont une bonne trentaine dispose d’une filiale locale.

Parmi bien d’autres, citons le Port of Antwerp International, Sea-Invest, nos sociétés de draguage Deme et Jan De Nul, Katoen Natie, Comexas, tous actifs dans le secteur portuaire et logistique; Besix, Tractebel, Denys, John Cockerill, Sotrad Water, Aspac, dans les infrastructures et les services; Socfin, Ciat, Sipef dans l’agriculture et l’agro-industrie ; le Groupe BIA, SMT, Dem, le Groupe Ogepar ( avec ses filiales Ivoire Motors et Abc Contracting ), dans les équipements automobiles et mécaniques ; Brussels Airlines et Nhv dans le transport aérien; et aussi des acteurs comme MyGo dans le tourisme ou encore Zetes dans l’identification…

Ce n’est bien entendu pas un hasard si ces entreprises ont choisi la Côte d’Ivoire. Sa stabilité retrouvée, l’option de gouvernance plutôt libérale, sa progression dans l’important classement « doing business » qui mesure le climat des affaires dans lequel opèrent les entreprises sont des atouts majeurs. Auxquels s’ajoutent – aussi importants – l’attractivité du code des investissements, la réactivité et la fiabilité des juridictions commerciales,la position géographique avantageuse et le poids conséquent du pays (40%) dans le PIB de l’économie de l’UEMOA, qui sont des éléments moteurs dans ce choix.

Relevons aussi que la commande publique, sur financements largement extérieurs, a été et reste importante, et que la tendance à réserver une part significative (35%) aux entreprises locales est une réalité. Le choix de partenaires locaux est large. La publication régulière des appels d’offres est disponible.

Il reste bien sûr à faire, notamment en matière d’élargissement de l’assiette fiscale, d’amélioration de la gouvernance, de sécurisation judiciaire et foncière. Le processus d’amélioration de ces facteurs est lancé, avec volontarisme, et accompagné par les organisations patronales.

La concurrence s’accroît aussi sérieusement, c’est en soi bon signe, comme l’est celui de la perception que les Ivoiriens ont de nos approches et comportements, le pragmatisme et le respect mutuel.

Sans oublier l’art de vivre, notamment les fêtes de la bière et les moules/frites bien de chez nous qui séduisent et « enjaillent » chaque année plus de public ainsi que l’auto-dérision si partagée.

À bientôt donc à Abidjan et en Côte d’Ivoire.